Les différentes technologies de chronométrage

Pour l’athlète affuté comme une lame de couteau avec dents longues jusqu’au sol qui vient pour performer, comme pour le sportif en dilettante qui vient se mesurer à ses copains quelque soit l’épreuve, Le chronométrage se résume bien souvent à mettre une puce avant le départ et vérifier son classement à l’arrivée, éventuellement jeter un coup d’œil sur sa montre pour vérifier si les temps correspondent.

Il n’a que faire de savoir si cette chose qu’il à collé à l’arrière de son dossard, mis autour de sa cheville, ou sur sa chaussure est une puce active, passive, un transpondeur ou tout autre chose avec une technologie qui exige une utilisation particulière.

Pourtant en fonction de l’environnement, du public concerné, de la densité, des modalités de suivit en direct ou non, du nombre de coureurs, des parcours et de bien d’autres paramètres y compris de coût de mise en place, le choix de l’organisateur, du chronométreur et l’utilisation qui sera faite par les coureurs sont des données d’une importance primordiale pour obtenir des résultats rapides et fiables.

les puces dites  »Actives » ou  »transpondeurs » ont une source d’énergie, le plus souvent une batterie au lithium moulée dans la puce et émettent un signal basse ou haute fréquence qui est capté par une antenne ou un détecteur posé au sol. Les puces dites  »passives », comme leur nom l’indique, n’ont aucune source d’énergie et n’envoient aucun signal, mais agissent comme des réflecteurs qui renvoient un signal qui est émis par une antenne ou un tapis au sol.

En dehors des environnements humides, voir aquatiques, quelque soit la technologie employée, les différents constructeurs de matériels de chronométrage proposent des appareils de grande fiabilité, avec un taux de détection de plus de 99%. En milieu aquatique, seules les puces basse fréquence et les puces actives ont des taux de détection de grande fiabilité.

Pour les courses de masse de plusieurs milliers de coureurs avec des puces à usage unique, il suffit de regarder ces autocollants collés aux dossards ou sur les plaques à vélo pour deviner qu’il ne peut s’agir que de puces passives.

Pour les puces plus volumineuses type multi-sport, triathlon ou autre il n’est bien souvent pas possible de savoir pour l’athlète s’il court avec du passif ou de l’actif, quoique.

Au prix d’un transpondeur actif (entre 25 et 100€ suivant les marques), les organisateurs demandent souvent une caution aux concurrents. Pour le passif, les  »jetables » coutent entre 0.30€ et 1.5€ et les autres entre 5€ pour les puces de chaussures et jusqu’à 15€ pour les puces multisport + le bracelet bien sûr… Un organisateur peut se permettre de perdre quelques puces passives sur chaque course mais pour ce qui est des transpondeurs, il aura souvent une politique de récupération bien plus stricte.

Chaque technologie a ses avantages et ses inconvénients, qui dit actif dit autonomie et prix, qui dit passif dit moindre coût mais des difficultés dans l’eau, avec une utilisation impossible sur de la nage en eau vive ou même sur des triathlons en rolling-start ou avec des chronométrage de sortie à l’australienne.

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